Wel scotch, Wasabi et Pensées Eparpillées..



De mon souffle

Tu peux reposer en mon sein
Abandonnés pour mieux se trouver
Sous les avalanches, l'Immersion
Sur l'asphalte la réalité
Froide comme ce qui nous lie
Dorlotée comme ce que l'on vit
Dans un présent ulcéré
Dans mes yeux glorifié
De tes ascensions pour mieux retomber
Garde le goût du déjà vu
Pour nous libérer
D'un son, d'un murmure
Laisse entrer la Douceur
A chaque instant
Te retourner
Succomber
Pour mieux te relever
Fais face aux tempêtes
Monte toi contre l'impuissance
Sens toute la force juste là..contre moi...


End of all in me
J'ai vu la fin de toute chose
Par toi
L'anéantissement du Rien
Le vent dans le murmure des mots
L'art dans le mouvement
De tout retourner
Envoler mes espérances
D'une danse solitaire
Des étoiles déchues dans mon ciel
Amer et douce
Langoureusement ancrée
Dans un absolu
Extirpée des espérances
Par toi
L'intimité violée
En demande toujours plus
De toi
Ensevelis mon coeur
Joues de tes atours délicieux
Succombes, succombes, succube
Tes sens en perdition
Ce n'est qu'un jeu...
Et j'en suis le maître...



                               Songes vaporeux                              
Dans ce monde vide et froid

Une petite âme à réchauffer

Le bercement des pleurs et de l'amour

Petit cocon de souffrances oubliées

Caresses indécises
Cherchant le réconfort
Offrant tous les dons possibles
Un bout de vie dans une vie
Parenthèses pleines de courbes
Désireuses de désir et de magie
La rencontre de deux petites étoiles
Emplies de douleurs
Bercées, enfin...
Choyées, adorées
Comme la quête de tout petit être
Petit corps anoblis et glorifiés

Un petit chemin tortueux

Petit pas perdus

Ame recouverte entrouverte

Sillonnée de falaises

Hymne au vertige certain et enserré

Du vent qui s'insinue

Dans chaque interstice pour vider

Une terre désolée

Au pouvoir de dégénération

Secouée, délaissée, pétrie

De semences sans graine

Les notes s'éparpillent

Que le son du boomerang

Et tu te vantes de ta grandeur...
Oublies le Désert
                                                                                                                                                                    Entrevois tous les déboirs
                                                                            Pour renaître des Profondeurs
                                                                            Si seulement....





Tu pries pour le monde
Tout a un sens
Dans le déversement de tes rancoeurs
Navigues encore sur les non-dits
Voles encore plus haut
Pour mieux retomber
Pries pour le monde
Serres la lâcheté et l'envie
Lacères tes rêves de devenir
Abandonnes les au souvenir
Noircis la lignée
Ravales tes remords
Embrase les écrits
Jamais , plus jamais
Laisses les flammes purifier



Post scriptum                             
Tu dois lire entre les lignes
Le devoir te ramène au présent
La pesanteur s'est enracinée
Tu dois lire les encarts

Déblayer toutes les couches
Sans oublier d'évacuer
Tu te rends compte que le vide
N'attire pas le pas
Sans ce précipice rempli de néant
Ton corps n'aurait jamais repris vie
Maintenant cours et rejoins tes hauteurs
Maintenant tu peux contempler


Even lies

Les racines profondément enfouies
Le regard fixe de l'avide
Ne veut que du grandiose
Dans mes bras
Vois le vide et remplis le
Embrasse les étoiles naissantes
Fusionne les âmes étouffées
Engendre l'éternité
Chante les révélations proscrites
Brûle les bribes de lassitude
Toute la grandeur dans cette antre
Là dans mes bras
Où vit la seule chose que je puisse aimer dans ce monde en décadence


Reprends tes droits

Le poids des années t'aurait il empoisonnée?
Panse tes heures d'intimité déchue
Redessine ton labeur supposé
Tes veines bouillonnent et tu devrais les tailler?
Ton coeur crie famine et tu devrais l'étouffer?
Ta langue se délie et tu devrais laisser ta gorge se nouer?
Evacue le poison!
Façonne tes courbures, tes montagnes et tes plaines
Elle t'appartiennent
Ecoute tes sens ils crient ta liberté



Don't Go

Tremblante sous ces tonnes de rejet
Les rouages rougis craquent sous le poids
L'instant a trépassé
Les flots de perversion immergent tes organes
Là, au tréfond ça baigne
Enlisée vivante dans la boue brûlante
Déjà tu ne vois plus les remords te pénétrer
La Haine t'a envahie
A la surface tes muscles se tendent
Et les dents se serrent
Un cri étouffé écrase tes cordes
Serrée comme une vierge dans son fer
Tu n'as plus rien de pur
Comprime le flux jusqu'à ce qu'il s'éteigne
Vends le peu qu'il te reste
                                                                                Et renais de ce monstre de dualité.


Bullet Time..



L'amer a brûlé ta gorge
Des faux semblans en idôlatrie
L'amertume valse
et te donne les nausées d'une danse chancelante
L'entraille s'éviscère
De tant de retournemants
Et non aboutissants
Une lobotomie semble nécessaire
Are you the brain specialist.
Hauts les coeurs!
Pends le bien haut!
Traine toi à la tache
Sur cette terre
C'est la seule qui te sera accordée
Ici gît votre humanité...
Mes condoléances, très chère.


Les Bases...



Et ce soleil embrumé
Et ce réveil qui ne vient pas
Ces notes qui plongent
Dans d'autres abysses
Peu importe le vase tant qu'il soit autre
Entre tes connexions, le Néant
Dans ton ventre le vide
Appelle le jour qui se lève
Tu en as besoin
Mais jamais il ne vient
Trébuches encore
Le jour vient
Tu en es encore loin
De ta mère remplie de couleur
Tu en es encore loin
Le souffle te manque
Et l'un ne veut plus t'apporter
Tout est si noir
Tu sembles voler au milieu
Mais aucune lueur dans ton envol
Tes sous bassements s'inclinent
Et tu t'effondres

 A propos des Tempêtes...



La danse est terminée
Le vent t'a éparpillée
Semée, les extrémités de la Terre n'ont plus aucun sens
Tu aurais rêvé te rassembler
Ne faire qu'un avec tes pieds
Ton ventre et ton coeur
Ne rêvent que de t'enfanter
Et si ce liquide amer
Detruit tes neurones
Engloutis tes désirs
                                                                                    C'est qu'il est temps de trépasser



Inanition...

A mes souvenirs les louanges
Dans mes yeux tes prunelles
Suturé mon filet de voix, si souvent perdu dans tes recoins de chair
La roue du temps figée
A délaissé nos âmes perdues
Quelques sursauts encore
Nos corps éreintés subissent les heures
Et les pupilles sombrent.

Image of you...


De mes profondeurs
De tes corps éteints
Devant nous le dénouement
De mes entrailles lacéres
De ton coeur en guerre
Derrière nous le champ des possibles
Love, the envy, the hate
All we've been through

La Saison Sombre...



Et quand les yeux se sont ouverts, la fenêtre givrée n'embrassa qu'un ciel d'un gris profond.
La chaleur disparue rappela son absence.
Le vent du nord l'avait emporté.
Plus la réalité frappait, plus elle voulait refermer les portes.
Le distorsion du mur noir de cendres, les souvenirs absents.
Elle vit le vide autour, le vide à l'intérieur et le froid entrer pour tout glacer.
Tu sentais encore plapiter
C'est fini, l'hiver t'a ausi emportée.

Une Broutille...



Une minuscule petite sensation bien cachée
L'avoir calculée avant n'aurait rien changé
Bercée de tes bras, endormie et cajolée
Quelle idée de s'en aller!
C'est toi qui est partie à sa recherche
Alors qu'elle a toujours été plantée devant toi
Représentant tes plus grands désarrois
Respectant ton plus grand déni
Hum que c'était bon de vivre au chaud
Sans intention consciente
Alors tu as plongé la main à l'intérieur
                                                                                    Tu en as ressortis la plus douce des Douleurs
                                                                                    La plus ancienne des Douceurs
                                                                                    Devenue dégoulinante de Ressentiments
                                                                                    Ravale la facade
                                                                                    Elle s'est bien trop affadie



Rigidité Calvairique...


Les abysses de ton hymne
Flottent sur le mont de mes consécrations
Les cendres d'un Eden
Engendré par tes sens
Au fond de tes entrailles
Les creux se forment
Les monts se dessinent
L'évitement est proche
Le bord lointain
Et dans tes veines tu sens enfin
It's time to close your eyes and see











Poison...



Il se passe quelque chose; elle sent ses muscles trésaillirent au son des désaccords
Elle vendrai son corps pour torturer encore une seule fois ses entrailles
Dans ce long tunnel il n'y a qu'elle, la tête haute
La lumière derrière, les ténèbres devant
Chaque pas lourd lui assure un peu plus de sang sur les mains
Un portail éclaté
Un pied en avant
C'est le moment de régurgiter ce qu'on lui a appris à avaler

Loin Loin Loin...

Le vent emporte
Te ramène à la vie
Sur les toits du monde
Il te délivre plus que légèreté
Entends le
De son souffle, les embruns d'une mer assoiffée
De ses crépitements la complainte d'une Terre qui implose
De toi une demande inassouvie
Les palpitations redoublent
La vie reprend ses droits
Ecoute, vis, agis
Le pas ne tient plus qu'à toi





Sanctuaire...



Ici gît mon avorton
Fruit d'une crise psychique
De mon corps délabré
Mes muqueuses assagies
Mes cordes en désaccord
Mes tympans en lambeaux
En boucle
Tes notes résonnent
Nourrissent mes sens en perdition
Je réclame ton être en décadence
Sous la surface des bribes de liberté





False...



A trop développer ses sens
Le gout s'en est allé
Sur ta langue
L'effleurement brûle
Et tu recraches Le moindre toucher
Laisse moi engourdir mes tympans
Qu'il n'y rentre plus de promesses
Mange mes amertumes
Qu'elles digèrent le passé
Vole mon âme
Qu'elle ne se perde plus dans ces bas fonds

Comme une Mère...


La souffrance ne s'entend pas
Elle aime ramper et s'insinuer
Elle se délecte de tes envols
Pour mieux t'accueillir en bas
Tu peux y croire, tu peux te goinfrer de vie
Elle sera là pour te faire vomir
Suis ta vie et continue ta boulimie
Elle est ton ombre
Et veille comme une mère sur toi.

Un Océan...


Arrangée, maquillée, poupifiée, elle erre dans les rues; sous ses couches de poussière colorée se cache d'autres masques. Un pour les inconnus; un autre pour les proches, ceux qui osent se rapprocher d'elle.
Les autres visages sont pour elle, dans son fort intérieur souvent si faible.

Elle avance un pas derrière l'autre, le décor tourne et souvent elle aime revenir en arrière; sentir ses joues rosir de plaisir et son coeur ronronner de bonheur; l'amertume ne fait plus partie d'elle.
Elle sait que rien ne sert de vivre le passé...et si le vent pouvait lui ramener ceux qu'elle a aimé et avec lesquels elle s'est noyée dans des danses abyssales...

Aujourd'hui l'air fouette son visage; l'Océan lointain ne se lit plus dans ses yeux et sa folie n'est plus douce.

Allongée; elle sait qu'il lui reste quelques secondes pour se lever et choisir un de ces masques; une seconde de répis sans pensées.
Elle est vide, c'est le signe.

Sous ses lumières artificielles elle se sent belle, l'apaisement s'est glissé dans son coeur.Les marches défilent si vite; elle doit voler......

Derrière cette lourde porte elle sent les petits cailloux du toit glisser sous ses pieds; c'est sûr, ceux là, l'Océan les a touchés; il n'y a que lui pour rendre les choses si douces.

Elle avance, la brume de la nuit la caresse et elle monte sur le petit rebord.

Ce masque ne l'aide pas, elle l'a mal choisis.
Elle détache le bandeau rougit de son bras, ici il ne sert plus à rien.
Rien à cacher.
Ses yeux bandés peuvent maintenant rêver paisiblement de son Océan.
Son petit pied ne sent plus les cailloux ni le rebord froid; elle vole et sait maintenant que l'océan l'attendait.




Fragile...


Elle s'est perdue, tyrannisée par ses rêves, elle ne savait plus qui croire, quel chemin choisir

Elle a laissé l'odeur de la pourriture s'installer, balayé dans un coin l'immondice
Dissimulé les souvenirs voraces et avides de sa gaieté.

Elle a gratté sous la peinture écaillée de sa petite chambre, ensanglanté ses petits doigts, à la recherche d'un trésor caché dans les murs; une porte secrète qu'elle aurait oublié.

Le seul oubli qu'elle trouva dans les recoins lugubres était sa douce innocence donnée en pâture aux monstres de son enfance.

Elle a décidé de partir découvrir l'autre pièce, un peu plus lumineuse.

Elle a peur de l'inconnu et la porte lui parait si grande et la poignée si froide.
Son chat dans les bras, elle avance le regard bien caché derrière sa frange et jette un oeil dans la serrure..."c'est promis je vais trouver la force.."




Mon Ange...




Emmurée dans mon silence
Tu ne vois pas les signes
J'ai beau m'essouffler à en mourir
Le monde en feu
Ne voit rien à l'incendie intérieur
Enivrée par tes paroles
J'en oublie ma vulnérabilité
Et toi tu oublies qui je suis
Le monde s'écroulerait
Que ma douce souffrance
Ne serait que meilleure
Toi au milieu de mon désarroi
Et moi blottie dans tes bras
Rien que nous deux
Au milieu du monde qui s'effondre
Et rien de plus important
Que ton émoi



I'll die inside her...


J'ai blessé ta chair
Pénétré ton âme frêle
De tes ébats je me suis délecté
J'ai coupé ton souffle
Et remué tes entrailles
Aujourd'hui rien ne m'apporte plus
Que te sentir dépendante de moi
Mon pouvoir...
Crie encore mon nom
Crache ton envie et ta haine
Tes mots s'étranglent dans ma gorge
Je sens ton corps et ses pulsions
Tu es née de ces moments baignés de notre poison
A chaque battement
Je te perds un peu plus
Tes yeux révulsés n'ont plus rien d'humain
Cette union vient d'ailleurs
Et à chaque balancement
Je meurs un peu plus en toi


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